Au début de la guerre Dur-Ecu a été occupé par les Allemands, qui sont ensuite partis pour des locaux plus… confortables.
La Hague était dans son ensemble une zone stratégique, accessible uniquement par laisser-passer, notamment car les Allemands y avaient installés leur version du radar. Par contre les troupes d’occupation « au quotidien » n’étaient pas forcément allemandes et on connait en particulier la présence du 795ème bataillon Georgien.
Toute la côte a été bombardée par les alliés en préparation du débarquement du 6 juin 1944.
Les communes de Gréville, Urville et de Nacqueville ont été bombardées en 3 étapes , car un important ensemble allemand d’écoute et de transmissions y était situé sur 3 sites, les forts de Gréville et de Nacqueville ainsi que dans un champ au dessus de Dur-Ecu.
Le 30 mai le centre de Gréville est bombardé et détruit.
Le 1er juin 1944 le squadron 346 de la Royal Air Force effectue un premier bombardement d’Urville qui fait très attention à ne pas bombarder les maisons d’habitations. Pas étonnant car ce squadron est l’ex-unité française Guyenne déplacée d’Afrique du Nord en Angleterre et dont c’était la première mission. C’est à ce moment que Dur-Ecu est atteint, et son centre d’écoute « La Ferme d’Urville » hors service.
Le 3 juin deux squadrons – Australiens cette fois ci – bombardent un peu tout avec des dégâts humains et matériels très important mais cette fois ci le Fort de Nacqueville est détruit.
La RAF put ainsi affirmer que le plus important centre d’écoute de Normandie avait été détruit…3 jours avant D-Day ! Plus d’informations se trouvent sur la page Urville bombardé de c site.
Marie-Hélène René-Bazin, propriétaire descendante des Le Moigne, reprit ensuite la ferme en direct, aidée par son fils Jean. Leur premier objectif était de restaurer le manoir.